Interview croisée entre Marie-Laure Schneider, présidente de la Cipav et François Clouet, directeur de la Cipav :
- Comment se sont passés les premiers mois de votre mandat ?
Marie-Laure Schneider :
Mon arrivée a été accueillie dans un climat apaisé, avec des interlocuteurs et partenaires engagés au service des adhérents et des prestataires de la Cipav. C’est le directeur de la Cipav qui est mon principal interlocuteur interne.
Nos relations sont statutaires et nous avons co-écrits sa lettre de mission dont les contours faisaient partie du programme sur lequel j’ai été élue.
Peu de temps après avoir été élue présidente de la Cipav, j’ai également été nommée 1ere vice-présidente de la CNAVPL. C’est un réel atout de siéger au sein du conseil de la caisse nationale pour faire entendre la voix de la Cipav et de toutes les professions de notre caisse, notamment sur des sujets à fort enjeux tels que l’action sociale ou les indemnités journalières pour les indépendants.
François Clouet :
La gouvernance de notre nouveau conseil d’administration a été installée au début de l’année, puis s’est organisée et structurée durant le 1er semestre.
Ces six premiers mois ont également permis de finaliser puis clôturer les dispositifs d’aide qui avaient été construits l’année dernière, dès le début de la crise sanitaire, pour accompagner nos adhérents.
Nous ouvrons maintenant avec le conseil d’administration une nouvelle phase de réflexion sur notre organisation future, un mouvement qui doit nous amener vers des évolutions structurelles importantes pour l’organisme et ses adhérents : la modification, en cours, des règles de liquidation des prestations de retraite complémentaire, puis celles, à venir, du mode de calcul des cotisations de retraite complémentaire.
- Les échanges entre la Cipav, ses assurés, et ses prestataires, sont de plus en plus dématérialisés.
Est-ce que le digital est la solution pour nos adhérents ?
Marie-Laure Schneider :
La digitalisation touche de plus en plus de personnes. En cela, la crise sanitaire a joué un rôle important. Les séniors, rétifs au numérique et aux tablettes, n’ont pas eu d’autres choix que de se lancer ; les outils proposés sont de plus en plus communiquant et parlent à tous les âges.
Les professionnels libéraux ne sont pas hors du système, l’informatique est leur premier outil de travail, et il le reste même à la retraite.
À la Cipav, à part quelques professionnels comme les architectes ou les géomètres-experts, il n’y a pas de carrière 100 % « Cipavienne ». Nos adhérents ont très souvent des carrières alternant entre le salariat et l’exercice libéral.
Notre compte en ligne sécurisé permet à chacun de nos adhérents d’obtenir une vision simple de sa carrière et des droits qu’il a acquis.
François Clouet :
Le digital simplifie nos démarches. Il est même devenu largement majoritaire dans les échanges entre l'organisme et ses assurés.
La réalisation des formalités via le compte en ligne est facilitée et accélérée. Nos adhérents peuvent, par exemple, faire le point sur leur situation, consulter leur carrière, demander leur retraite, régler leurs cotisations, et converser avec le gestionnaire de leur compte via l’envoi de courriels sur la messagerie sécurisée de leur compte en ligne.
Dernières évolutions importantes : le développement d’une application smartphone au sein de laquelle les mêmes formalités peuvent être réalisées.
Et également le lancement d’un service de visioconférence réservable depuis le compte en ligne sécurisé. Je ne vais pas plus loin : vous trouverez tous les détails utiles dans cette newsletter.
- En cette rentrée 2021, quelle est votre priorité ?
Marie-Laure Schneider :
Je souhaite faire en sorte que les membres du conseil d’administration, les organisations professionnelles et les syndicats de professionnels adhérents affiliés à la Cipav travaillent main dans la main et continuent à impulser de nouvelles idées constructives permettant de faire évoluer la caisse.
J’ai la chance de travailler avec une équipe dynamique qui souhaite mettre la satisfaction adhérent au cœur de ses missions. C’est tout à fait en adéquation avec ma stratégie.
L’une des priorités que j’ai proposée à l’équipe de direction est par exemple la création d’une fonction de médiation, qui manque aujourd’hui à notre caisse et qui pourrait être un interlocuteur clé pour éviter les recours.
François Clouet :
La médiation sera effectivement l’un de nos prochains chantiers pour mieux accompagner nos assurés dans la résolution de leurs difficultés.
Nous construisons, avec le conseil d'administration, une stratégie globale visant à développer la qualité de service auprès de nos assurés. Par le biais de la médiation donc, mais également en déployant de nouvelles offres de services auprès de nos publics cotisants et retraités, en mesurant la satisfaction de nos adhérents et en élaborant les parcours de tous nos assurés à partir de panel d’adhérents.
C’est avec eux, avec vous, que nous construisons les services de la Cipav de demain.
